Dans notre exploration de l’empreinte environnementale, on s’intéresse aujourd’hui à celle du Cloud Public ! Boavizta, en collaboration avec le CRiP, a publié en avril 2024 une étude fascinante sur le sujet. Voici les points clés et quelques conseils pratiques pour réduire notre impact environnemental tout en utilisant le cloud.
Pourquoi s'intéresser à l'empreinte environnementale du cloud ?
Le cloud public, c’est très pratique pour stocker nos données et faire tourner nos applis, mais il consomme énormément d’électricité. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA), la consommation électrique des datacenters devrait doubler entre 2022 et 2026. Face à cette explosion, il est urgent de mesurer et de réduire notre impact environnemental, notamment la part du cloud public.
Quels sont les objectifs de cette étude ?
- Mesurer l’impact environnemental du cloud : où en sont les organisations ?
- Comprendre les attentes : qu’espèrent les entreprises de leurs fournisseurs de services cloud ?
- Proposer des solutions : comment rendre le cloud plus écolo et transparent ?
Résultats clés
Neutralité carbone, mythe ou réalité ?
66% des répondants estiment que les promesses de neutralité carbone des fournisseurs de cloud sont illusoires. Et surprise, 100% des experts RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) sont du même avis. En clair, il y a un gros doute sur ces engagements verts.
Ce que les entreprises attendent des cloud providers :
- Uniformiser les méthodes de calcul : 35% des répondants souhaitent une méthode commune pour évaluer l’empreinte environnementale, pas seulement carbone (l’eau, les ressources abiotiques… il y a 16 indicateurs en tout !).
- Transparence ! : les entreprises veulent comprendre les méthodologies d’évaluation.
- Données claires dès le départ : avoir des chiffres précis sur l’impact environnemental dès la conception des projets.
- Outils pratiques : un calculateur unique et multi-fournisseurs pour estimer l’empreinte environnementale serait le bienvenu.
Recommandations pour un cloud plus vert
- Former ses équipes : sensibiliser et éduquer sur l’impact environnemental.
- Réglementer : créer des lois qui favorisent la sobriété numérique.
- Collaboration : co-construire des référentiels d’évaluation d’impact avec tous les acteurs du secteur.